Extraits de l’article de ADITAL, traduction B. Fieux
Note publique du Secrétaire exécutif du CLACSO,
Conseil Latinoaméricain des Sciences Sociales
Objectif principal : empêcher que les forces progressistes continuent de gouverner le pays et en particulier, en finir définitivement avec le PT et sa figure la plus emblématique : l’ex-président Luiz Iñacio Lula da Silva (…) Il s’agit de criminaliser et de responsabiliser le PT et son président d’honneur, Lula, d’actes de corruption, en utilisant des faits en cours d’investigation comme s’ils faisaient partie d’un plan organisé depuis le centre névralgique du pouvoir… Trouver une connexion entre les deux mandataires actuels et les faits de corruption analysés par la Justice est la grande obsession, et peut-être l’unique carte que détient aujourd’hui la droite brésilienne pour revenir au pouvoir, en détruisant les avancées démocratiques de la dernière décennie.
Le Secrétaire du CLACSO souligne encore qu’après son ultime défaite électorale, la droite prétend revenir au pouvoir par la voie d’un coup d’Etat judiciaire ou d’un impeachment de Dilma. Mais rien n’a démontré un lien entre l’ex-président Lula ou la présidente Dilma Rousseff et un quelconque fait illicite. Pourtant des dizaines de calomnies ont été formulées contre eux… Si l’opposition de droite ne peut trouver de preuves confirmant les dénonciations, elle peut créer des faits qui, devant une opinion publique stupéfaite et déconcertée, fassent paraitre coupables des gens qui ne le sont pas. L’Etat de Droit se disloque quand l’un des principes qui le soutenait se désintègre par les manœuvres autoritaires du Pouvoir Judiciaire et le systématique abus de pouvoir d’une police « qui a démontré être plus efficiente en tuant les jeunes et les pauvres qu’en contrôlant les principaux réseaux de délits qui opèrent dans le pays ».
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