MEXIQUE
Extrait d’un message de Enrique Gómez, de l’organisation ERRAC, partenaire du CALJ au Mexique :
« Nous vous remercions beaucoup pour vos vœux de bonne année 2017. Les circonstances mondiales et celles de mon pays ne sont guère favorables à la poursuite de notre travail et au maintien de la paix sociale. L’augmentation brutale et continue du prix des carburants nous fait craindre une pénurie et bien des souffrances pour la moitié de la population mexicaine qui vit dans la pauvreté. Mais nous continuons à lutter malgré la conjoncture actuelle. Je vous écrirai plus longuement dès que nous aurons un peu moins de travail. Un abrazo . Enrique «
COLOMBIE
« Il faut signaler que l’Allemagne a eu une position constructive et active dans le processus de paix de Colombie : c’est l’unique pays de l’Union Européenne qui a élu un Envoyé Spécial pour ce processus, le député Tom Koenings, et jusqu’à présent ‡c’est le seul pays où fut réalisée une audience parlementaire, organisée par Die Linke, sur le processus de paix. Il est très important que la position de l’Allemagne d’appuyer le processus de paix soit soutenue unanimement par tous les partis politiques. » Enrique Santiago ROMERO, juriste espagnol, membre du Partido Izquierda Unida d’Espagne, assesseur des FARC-EP durant les négociations de paix à La Havane.
CUBA
Les activités de l’association CUBA COOPERATION FRANCE et des infos sur Cuba sont à votre disposition sur : cubacoop.org (en français)
ARGENTINE
Par un décret de « nécessité et urgence », le président d’Argentine Mauricio Macri a modifié le 30 janvier la Loi de Migrations, en imposant des contrôles plus stricts pour éviter l’entrée dans le pays de personnes aux antécédents pénaux et accélérer l’expulsion de ceux qui ont commis des délits sur le territoire national. La mesure s’imposait suite à l’augmentation des faits de criminalité, supposés commis par des personnes de nationalité étrangère. Le décret indique que la population de personnes étrangères incarcérées » a augmenté au cours des dernières années, atteignant 21,3% de la population carcélaire totale », particulièrement pour des délits de narcotrafic.
Amnesty International a manifesté son inquiétude au sujet de la mesure qui introduit des empêchements à l’entrée et au séjour de migrants dans le pays, et réduit le phénomène de la migration « à un débat sur la sécurité nationale qui associe le migrant au délinquant ».(Noticias Aliadas)
HONDURAS
C’est le pays le plus périlleux pour le militantisme écologique. Selon Global Witness, qui se consacre à la protection des défenseurs de l’environnement, 123 personnes qui s’opposaient aux installations hydroélectriques et aux mines sur leurs terres ont été assassinées depuis 2010 par les agents de sécurité ou les tueurs à gages. Des dizaines de militants ont été menacés ou emprisonnés.La plupart des victimes appartiennent à des groupes indigènes ou des communautés rurales. L’investigation montre que le système judiciaire, l’armée et la police appuient les intérêts des entreprises, et même si le gouvernement « a le pouvoir et les ressources pour protéger les militants, en pratique le manque de volonté politique, la corruption endémique et l’influence excessive des élites font que cette protection ne parvient pas à s’exercer ».(Noticias Aliadas)
Le Parlement Européen et le NICARAGUA.
Le Parlement Européen condamne l’absence de protection des défenseurs des Droits de l’Homme au Nicaragua, en particulier la condition de la responsable paysanne du Mouvement anti-canal, Francisca Ramírez, qui vient de dénoncer au quotidien Confidencial la persécution politique et l’abandon des communautés de Nueva Guinea. Le Parlement européen a également déploré la dégradation de l’Etat de droit et de la démocratie au Nicaragua. Il demande au gouvernement nicaraguayen « de respecter ses obligations internationales en matière de droits humains, en particulier la déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples indigènes, signée en 2008, ainsi que de respecter pleinement les valeurs démocratiques, y compris la séparation des pouvoirs ». (Rel-UITA, 18/02/17)
CHILI
La Police du CHILI informe que 43 personnes sont détenues, suspectées d’avoir provoqué les pires incendies de forêt dans l’histoire du pays. Depuis la mi-janvier se sont produits 118 incendies de forêt dont 59 ont été combattus, 51 contrôlés et 8 éteints. Cette catastrophe forestière a affecté sept régions du centre et du sud. Selon les autorités, 90% de ces incendies ont été causés par une action humaine,et les sinistres ont été avivés par la température élevée, les vents violents et la sécheresse qui sévit depuis huit ans. Le feu a détruit 351 000 ha de forêts, causé 3000 sinistrés et au moins onze victimes décédées.
Les grandes extensions de forêts de pins et d’eucalyptus, espèces très inflammables, ont favorisé la propagation des incendies.(Noticias Aliadas)
PANAMA
Dix personnes ont été accusées de trafic illégal de migrants, incluant deux fonctionnaires du Service National de Migration Le Procureur panaméen a informé que le 30 janvier ces personnes faisaient partie d’une bande qui trafiquait des migrants depuis la Colombie et qui fut désarticulée par la Police. « Concernant ce cas, il y a au moins 20 victimes, dont 7 ont été sauvées par les autorités; parmi elles, un enfant de six ans », a dit un magistrat, qui craignait que le nombre de victimes dépasse la centaine. Depuis 2015, 14 organisations criminelles ont été démantelées et 130 victimes ont pu être sauvées. Le trafic illégal de personnes est sanctionné par des peines allant de 15 à 20 ans de prison.(Noticias Aliadas, 06 /02 /17)
MEXIQUE
Le 15 janvier fut assassiné le leader indigène tarahumara Isidro Baldenegro, dans l’Etat de Chihuahua. Il s’y était réfugié après avoir reçu des menaces de mort pour s’opposer à l’abattage illégal et à la déforestation des montagnes de la Sierra Madre occidentale. En 2005 ce militant avait reçu le Prix Goldman pour sa lutte contre l’abattage illégal. Le lendemain de la mort de Baldenegro, l’écologiste Laura Wásquez fut assassinée au Guatemala pour sa participation à la résistance pacifique contre le projet minier San Rafael. Le 17 janvier, la criminalisation de la lutte sociale fit encore une autre victime: la militante Emilsen Manyoma, de Buenaventura, Colombie, assassinée pour sa défense de la souveraineté alimentaire et la biodiversité, et sa lutte contre le harcèlement des bandes de paramilitaires et de narcotrafiquants. (Noticias Aliada, 06 /02 /17)
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