Peuples Solidaires Jura et le Comité Amérique Latine du Jura
accueillent Fidelia et Floridelma* :
Représentantes du syndicat de travailleuses domestiques guatémaltèques (SITRADOMSA) la veille du début de la négociation de la convention de l’Organisation Internationale du Travail sur les violences et le harcèlement au travail.
Pour en parler, nous allons les accueillir
le samedi 8 juin à 20h,
au centre social de Lons Le Saunier,
rue de Pavigny.
Entre le 10 et le 21 juin 2019, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) va accueillir des négociations pour la signature d’un Convention internationale contre la violence et le harcèlement au travail.
Cette convention concernera tou.te.s les travailleurs.ses, à noter que les victimes sont le plus souvent des femmes. Cette convention, suivie de sa ratification permettra de réguler, encadrer, modifier, créer des outils et des mécanismes pour que les travailleuses du monde entier, (dont les travailleuses domestiques) jouissent et bénéficient des mêmes droits que les autres travailleur.se.s du pays.
L’OIT estime à au moins 55 millions, le nombre de travailleuses domestiques à travers le monde. Près de 70% d’entre elles sont en Asie et en Amérique latine. Elles représentent une part importante de la main d’œuvre mondiale du secteur informel et constituent l’une des catégories de travailleuses les plus vulnérables : une travailleuse domestique sur cinq est âgée de moins de 17 ans et des millions d’entre elles sont des travailleuses migrantes.
« Je commençais à travailler à 5 heures du matin jusqu’à 10 ou 11 heures du soir, pour un salaire mensuel qui va de 54 à 207 € » souligne Fidelia Castellanos, ancienne travailleuse domestique guatémaltèque (invitée le 8 juin).
Elles vont raconter leurs expériences au Guatemala :
• Les abus de droits dont elles ont été l’objet ainsi que l’absence de sécurité sociale, de temps de repos et de libertés syndicale et associative,
• Sous-rémunération, temps de travail supplémentaire, …
• Et l’importance de la Convention de l’OIT pour elles, et pour toutes les travailleuses domestiques.
* Fidelia et Floridelma passent en France (sur la route pour Genève) où elles viennent plaider pour faire avancer les droits des travailleur-se-s domestiques auprès de l’OIT.
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