Publié par Venezuela Infos le 10 août 2017
A cette heure, la droite vénézuélienne devrait, selon ses calculs, se trouver dans un tout autre rapport de forces : elle devrait soit être installée au palais présidentiel de Miraflores, soit en pleine installation d’un gouvernement parallèle accompagné de manifestations de masse et d’une violence civile, voire militaire, accrues. En initiant les violences qui ont fait 130 morts elle avait fait le pari du tout ou rien, du maintenant ou jamais ! Et la voici qui se retrouve à se déchirer sur la voie à suivre pour essayer de survivre et de renaître dans les urnes après ces 100 jours de déchaînement. Ce massacre, étrangement imputé au président Maduro par les médias (1) aurait donc pu être évité : il lui suffisait de rester dans le champ démocratique et dans le calendrier électoral.
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