BRESIL : Elections présidentielles du 3 septembre (www.rebelion.org.) – ARGENTINE : Le 102ème petit-fils (www.telesurtv.net) Les grands-mères de la Place de Mai retrouvent le 102ème enfant de disparus. – CUBA : Libérez les cinq ! ( ALAI SOLAL- rebelion noticias aliadas) Cinq Cubains sont emprisonnés aux Etats-Unis depuis 1998. – AMÉRIQUE LATINE : Dépénaliser l’avortement. (www.agencia-prensamercosur) – VENEZUELA : Réduction de la sous-alimentation. (www.telesurtv.net) – CHILI : Des lois sur la sécurité au travail (voir aussi le texte : CHILI ) – 12 OCTOBRE : Journée de la Résistance indigène,“ à commémorer et non à célébrer ”.
BRESIL : ( www.rebelion.org)
Elections présidentielles du 3 septembre.
Des prévisions optimistes voyaient Dilma Rousseff, candidate du parti de
Lula da Silva, ( le PT ou Parti des Travailleurs ), élue dès le premier
tour. Cependant elle ne totalisa que 46,91 % des votes. L’ex-ministre de
l’environnement, Marina Silva, du Parti Vert et évangélique, obtint 19,33 % et José Serra, du Parti Social Démocrate, 32,61%. Les médias exercent une forte influence sur le société brésilienne. Durant le mois qui précéda les élections, une intense rumeur sur Internet fit croire à de nombreux croyants du pays que Dilma était favorable à la dépénalisation de l’avortement. Les évangéliques représentent 20 % de l’électorat brésilien, et on peut supposer que leurs voix se portèrent de préférence sur Marina Silva.
Le second tour entre Dilma et Serra se déroulera le 31 octobre et le nouvel
élu assumera la fonction présidentielle le 1er janvier 2011.
ARGENTINE : Le 102ème petit-fils (www.telesurtv.net)
Les grands-mères de la Place de Mai retrouvent le 102ème enfant de disparus (voir nos infos de juin dernier). Au bout d’un processus judiciaire de 8 années, la présidente de l’organisation Grands-Mères de la Place de Mai, Estela de Carlotto, a annoncé que les recoupements d’informations génétiques permettaient d’affirmer que ce jeune homme âgé de 32 ans et né à l’Ecole de Mécanique de l’Armée, était bien le fils de María Graciela Tauro et de Jorge Daniel Rochistein, tous deux disparus durant la dictature. (1976-83). C’est sur la demande de Nelly Tauro, grand-mère du jeune homme, que les recherches furent lancées. Le responsable de l’enlèvement serait Juan Carlos Vázquez Sarmiento, qui travaillait pour la Force Aérienne de Buenos Aires durant la dictature et qui, depuis 2006, fuit le Justice.
CUBA : libérez les cinq ! ( ALAI SOLAL- rebelion noticias aliadas)
Cinq Cubains sont emprisonnés aux Etats-Unis depuis 1998. Ils étaient
infiltrés et donnaient des renseignements au gouvernement de Cuba sur les
activités des groupes terroristes qui depuis près de 50 ans organisaient des
attentats contre les lieux touristiques cubains. Alors que les autorités
cubaines avaient transmis des informations sur ces réseaux au FBI, ce sont
les cinq Cubains anti-terroristes qui ont été arrêtés. Les cinq sont
condamnés à des peines exorbitantes et n’ont pas le droit de revoir leur
famille. Dans ce procès, la politique anti-cubaine des Etats-Unis a pris le
pas sur la justice. Dix Prix Nobel ont lancé un appel en leur faveur. Un
seul espoir : la solidarité internationale. Déjà 346 comités de soutien dans
109 paysS
Pour signer en ligne//www.freeforfive.org/euro_camp/index.php ?lang=fr
AMÉRIQUE LATINE : dépénaliser l’avortement. (www.agencia-prensamercosur)
L’organisation Amnesty International exhorte les gouvernements d’Amérique Latine à » dépénaliser d’urgence l’avortement. Il faut abolir toutes les normes qui sanctionnent ou permettent l’emprisonnement des femmes et des f illes qui pratiquent un avortement, quelle que soient les circonstances. Il est clair que quand on restreint l’accès des femmes à l’information et aux services d’un avortement légal et sûr, les droits humains sont en péril. »
Voici deux décennies que des femmes se mobilisent à Buenos Aires, Santiago, Río, Caracas, Managua, Bogotá. Cette année, un espoir nouveau apparait : la Chambre des Députés d’Argentine va examiner le projet de loi présenté par la Campagne Nationale pour le Droit à l’Avortement Légal, Sûr et Gratuit, demandé par plus de 300 ONG de tout le pays. Le projet est parvenu à la Chambre avec la signature de plus de 50 député(e)s tant de l’opposition que du parti gouvernemental. Les universités se joignent à cette campagne. La dépénalisation de l’avortement permettra peut-être d¹éviter, sur ce continent, les cinq millions d’avortements clandestins dont 20 % sont mortels.
VENEZUELA : Réduction de la sous-alimentation. (www.telesurtv.net)
La FAO célèbre la Journée Mondiale de l’Alimentation et rappelle à la communauté internationale son engagement à éradiquer la faim d’ici 2015. Parmi les pays qui font de grands efforts dans ce sens, le représentant de la FAO au Venezuela remarque que ce pays est un exemple à imiter dans la région. Grâce aux initiatives du gouvernement venezuelien, l’alimentation est devenue un droit humain et non une marchandise :à travers ses programmes sociaux, le gouvernement assure l’alimentation à cinq millions de personnes dont 4 millions de scolaires. Des réseaux de distribution d’aliments vendus à prix équitable se développent dans tout le pays.
Selon les données de l’Institut National des statistiques, le Venezuela a réduit le taux de pauverté extrême de 17,1 % en 1998 à 7,9 % en 2008, et le déficit nutritionnel des enfants de moins de 5 ans a baissé en dix ans de 7,7 % à 3,7 %.
CHILI : Des lois sur la sécurité au travail (voir aussi notre texte : CHILI )
Après le sauvetage des 33 travailleurs de la mine de San José, le Président Piñera informe que les lois du travail vont être révisées afin que “ plus jamais ” on ne permette aux ouvriers de travailler dans des conditions aussi inhumaines.
“ Nous allons adopter les critères des pays développés, accorder plus de ressources aux travaux d’entretien et assurer de meilleures conditions aux mineurs. ” Le 22 novembre, une commission de sécurité doit remettre ses conclusions au gouvernement sur les mesures qui pourraient être prises.
Le secteur minier est déterminant dans l’économie du pays : il regroupe près de 3500 entreprises et plus de 174 mille travailleurs. En 2009, il signifiait 15,5 % du PIB et 57,8 % des exportations du pays. La Cordillère des Andes, dans sa partie chilienne, recèle 38 % du cuivre mondial, richesse qui a attiré de grandes entreprises.
12 OCTOBRE : JOURNEE DE LA RESISTANCE INDIGENE, “ à commémorer et non à célébrer ”.
Les peuples latino-américains commémorent sous des noms différents la date du 12 octobre, début de l’oppression colonialiste qui se prolongea plus de trois siècles.
Dans certains pays on dit encore “ Journée de la Race ”, en souvenir du sang versé par les populations natives de ces territoires, victimes de la violence colonisatrice. La dénomination fut créée par l’ex-ministre espagnol Faustino Rodriguez San Pedro, Président de l’Union Ibéro-Américaine, qui en 1913, eut l’idée d’une célébration qui unirait l’Espagne et l’Amérique Latine, à la date du 12 octobre.
Cependant, au Venezuela, on rebaptisa la festivité sous le nom de “ Journée de la Résistance Indigène ”, pour rendre hommage à la constance des peuples indigènes dans leur lutte pour la dignité. Dans ce pays, les peuples indigènes bénéficient d’une reconnaissance expresse de leur rébellion qui se traduit, dans la Constitution, par la concession de droits qui leur avaient été refusés pendant des siècles. Cette Constitution, la seule approuvée au Venezuela parle référendum populaire de 1999, prend en compte et reconnaît aux indigènes tout un chapitre comprenant 8 articles.
De plus, la Bolivie et aussi l’un des pays de la région qui consolide un processus de révolution démocratique et culturelle, en incluant les indigènes aux postes de décision nationale.
Dans d’autres pays, comme le Chili et le Paraguay, les communautés indigènes luttent encore pour que leurs droits soient reconnus. Au Paraguay, les aborigènes vivent dans l’espoir que leur soient rendus leurs territoires ancestraux. Sans habitat, des communautés entières survivent dans des espaces urbains. Après trois réclamations, la Cour Interaméricaine des Droits Humains a décidé que l’Etat Paraguayen devra restituer les terres aux ethnies concernées.
Au Chili, une lutte similaire se poursuit toujours pour les Mapuches, dépossédés de leurs terres et accusés de terrorisme par le gouvernement.
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